Le dernier opus de Trails Endurance débarque cette semaine dans les boîtes aux lettres des abonnés et dans les kiosques (si vous n’êtes pas encore des nôtres) dès vendredi. Voici un aperçu de ce numéro 155.
Test Matos et Shopping
Comme toujours, on vous présente les nouveautés matos du marché du trailer. Shopping et premiers regards sur un produit, ou véritable test et avis détaillé, on vous accompagne sur votre shopping pour consommer bien, mais pas trop ou n’importe quoi.
Une casquette ultra légère et stylée, un t shirt bleu blanc rouge jusqu’au bout des tissus, ou encore un sac de 10 L, tout irait bien avec une jolie paire de Hoka, ou un short Mammouth. Bref, comprenez qu’on vous a préparé une belle défonce de consommateur…
Les basiques pour préparer un ultra
Cet été 2023 s’annonce une nouvelle fois riche en ultra trails. Et comme il y a une vie en dehors de l’UTMB©, voici 3 épreuves magnifiques : deux dans les Alpes (l’Ut4M et l’Echappée Belle) et une dans les Pyrénées (le GRP). Voyons quelles sont leurs caractéristiques et leurs atouts, et surtout comment s’y préparer.
Fréquence et modalités des entraînements, approche nutritionelle, approche technique, pacing mais aussi le mental, tous les aspects de la performance sur un effort avoisinant les 40 heures sont évoqués. Ce dossier tourné vers l’ultra est à joindre aux conseils du coach Balducci sur l’utilisation de la fréquence cardiaque à l’entraînement et aux conseils de Fiona Porte sur le sommeil en ultra.
Trail Industry – Asics
Le fondateur d’Asics avait choisi le sport pour redonner force et courage à la jeunesse japonaise meurtrie par la Seconde Guerre mondiale. Depuis ses premières chaussures (de basket ball), la marque japonaise est devenue un leader du sport mondial. Présent sur tous les secteurs, du tennis au volley en passant par le handball ou le rugby, c’est aussi un acteur majeur du marché du trail running, grâce à des modèles iconiques comme la Trabuco, mais aussi un team international de 43 athlètes qui performe tous les week-ends aux quatre coins du globe !
La saga Asics débute en 1949 dans le Japon dévasté de l’après-guerre. Kihachiro Onitsuka, cordonnier à Kobé, décide d’apporter à la jeunesse japonaise une chaussure pour se reconstruire par le sport ; c’est une chaussure de basket-ball, avec comme symbole le tigre. Puis rapidement, en 1951, c’est le début de la « basket pour courir » ; le vainqueur du Marathon de Boston gagne ainsi en ONITSUKA TIGER. Les caoutchoucs se développent ensuite avec, en particulier, la Magic Runners qui, en 1964, remporte le Marathon des JO de Tokyo avec Abebe Bikila (qui avait gagné pieds nus en 1960 aux précédents JO de Rome). En 1968, le « stripe » – immortalisé par des bandes latérales – apparaît pour accroître le maintien latéral ; il existe encore aujourd’hui, et est devenu le graphisme symbolique d’ASICS.
La marque s’exporte, se diversifie progressivement, et remporte une nouvelle médaille olympique en…
???????? Encore 1925 mots à découvrir sur ce grand du sentier ????????
La Belle à Faire – Traces des Ducs de Savoie
Dans la fureur populaire et médiatique de la grande semaine de l’évènement UTMB® Mont Blanc, il est une des courses dont on parle trop peu, eu égard à son pedigree et sa beauté : la TDS. Celle qui met en exergue le Beaufortain sous son plus beau jour a en effet plus d’un atout pour briller bien davantage, et sortir de l’ombre de sa « grande soeur », l’UTMB®.
La TDS est à l’image de ces seconds rôles au cinéma : discrets, mais indispensables à la réussite du film. Au coeur de la semaine folle de l’UTMB Mont Blanc®, où se succèdent les compétitions, les champion(-ne)s et les exploits, la TDS attire en effet assez peu les projecteurs sur elle ; placée en début de semaine, on en oublie vite ses héros, lorsque la fureur de la fin de semaine balaie tout sur son passage.
Mais sans la TDS, la semaine chamoniarde n’aurait pas du tout la même saveur, et l’évènement serait sans aucun doute moins iconique ! Car dans le calendrier de la semaine, si l’UTMB® attire les meilleur(-e)s de la planète pour une bagarre désormais à couteaux tirés et en mondovision, si la CCC® est un avant-goût de l’UTMB® pour ceux qui préparent l’avenir, si l’OCC® s’ouvre davantage aux coureurs du « Court » que de l’Ultra, la TDS®, elle, est sans doute la plus technique, la plus sauvage, et sans doute la plus difficile des courses de la semaine…
La Vie Courante de François D’Haene
Il y a les rentrées littéraires, les prix littéraires, et il y a le mois de mai. Plus exactement les lendemains post-manif ’ et pré-armistice. Férus des Goncourt et Renaudot ? Préférez Le D’Haene nouveau. Ce grand escogriffe au grand nom aura grandement pris son temps : mais « La Vie Courante » vient de sortir, et sonne le printemps des trailers-lecteurs. Dans son ouvrage veillé par Jean-Philippe Lefief, François D’Haene remonte le fil de sa passion intacte d’ultra-montagne. On y parle d’équilibre, d’amis, et de tout ce que l’on ne voit pas à côté de la performance. Arêches-Paname, début mai dans un Paris remis au carré, le « Grand » nous raconte.
Trails Endurance Magazine : François, tu as mis près de 10 ans avant d’oser écrire. Manque de temps, sentiment de ne pas encore être assez légitime ?
François d’Haene : En réalité, les sollicitations avaient débuté depuis déjà 2015. Après l’Ultra Trail World Tour 2014(*) que je remporte en enchainant UTMB et Grand Raid, Jean-Michel (NDLR : Faure-Vincent, compagnon de route historique) a commencé à recevoir de plus en plus de propositions pour écrire un ouvrage. Un livre…je n’aurais jamais osé : pas pour moi, c’est réservé aux stars, aux champions ! On a donc ouvert un dossier dans lequel nous avons regroupé les dites propositions, souvent intéressantes, au fil du temps.
En parallèle, plusieurs films allaient être réalisés par la suite et à chaque fois, leur propos m’invitait à parler de moi, mais sans jamais réellement pouvoir – de par le format – creuser, expliquer. Une sensation de passer toujours un peu à côté. Et puis la carrière continuait d’avancer avec le manque de temps qu’elle induit ; et au fil du palmarès, beaucoup de gens continuaient de m’inciter toujours plus à raconter. Décrire, relater. « Ce n’est pas possible, cet UTMB, ce Grand Raid, etc…là, tu dois nous dire ! ». Un nouveau film s’était focalisé sur ma Hardrock, puis sur ma vision de l’ultra, etc. Je poursuivais mes rencontres et ma découverte d’autres approches, notamment via Courtney, Jim, etc. Quelque chose murissait, sans le nommer précisément”
Et toi ton coeur bat ?
Allô Coach ? Faut il Courir aux fréquences cardiaques ou à la sensation ?
L’entraînement en course à pied est entré dans l’ère de la métrologie, c’est-à-dire de la mesure de la performance via une multitude d’outils. Mais la recherche de la performance nous astreints parfois à une programmation d’entraînement dont la rigidité est plus contraignante que libératrice. Comment restaurer le plaisir originel de la course tout en restant performant ?
Et ce n’est pas tout du tout
Dans ce beau TEM 155 vous découvrirez aussi Paul Bonhomme, un skieur de pente raide à l’engagement prononcé, qui n’a pas peur de chausser les baskets de trail, et qui nous livre une vision poétique de la montagne qui nous ferait presque oublier la folie de ses projets.
Ce néerlandais et parisien d’origine tutoie aussi bien les sommets et couloirs que les singletrack du trail. Il s’élance bientôt dans un projet fou : traverser les Alpes de mer à mer, de la Slovénie à Menton. Avec une volonté farouche de partager sa vision d’une montagne à la fois engagée et rassurante.
Vous croiserez également Iris Pessey qui n’aime rien d’autre que le mouvement. Et s’il est ascendant, c’est encore mieux. Ce n’est d’ailleurs pas rare de la voir redescendre de ses ascensions en parapente. Dernièrement, elle a même touché le ciel, en remportant, pour la première fois de sa carrière de coureuse, une manche du circuit mondial de SkyRunning. Une première qui en appelle d’autres pour l’ancienne fondeuse ?
To sleep or not to sleep 2
Dans le numéro 154, nous nous étions attardés sur la façonde gérer son sommeil sur Ultra. Nous publions ici un 2e volet autour du Sommeil, en nous intéressant à la meilleure façon de gérer une dette de sommeil, et sur ses conséquences….
Si certains aiment particulièrement rester au lit et dormir profondément, pour d’autres c’est une véritable perte de temps…Pourtant, dormir, c’est répondre à des besoins physiologiques. La réalité quotidienne nous démontre que le sommeil est indispensable à la récupération de nos forces physiques et psychiques, et donc assure une bonne qualité de vie.
De nombreuses études nous ont permis de mettre en évidence les altérations physiologiques, biochimiques, psychologiques et des fonctions cognitives survenant suite à une privation de sommeil, que l’on affronte parfois en trail…
Vous l’avez compris, TOUT est dans Trails Endurance. Alors foncez ????????
juillet, 2024
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